Lumière obscure


Le soleil brillait d’une clarté suprême,
J’errais dans les champs fleuris de violettes,
Berçant dans la brise mon corps teinte blême,
J’éliminais les souvenirs gravés dans ma tête.

J’ouvrais mon âme et mon cœur vagabond,
Aux couleurs d’une nature enchanteresse,
A la gloire des vents légers ou bien furibonds,
Soufflant sur les âpres saisons de ma détresse.

Je revenais d’un voyage torturé et amer,
Avec le poids certain, d’un passé profond,
Qui engloutit votre être tel la fureur de la mer,
Lorsqu’elle emporte des vies au creux de ses bas-fonds.

Et puis l’orage s’éloigne, faisant place au silence,
Quelques pensées d’espoirs résonnent comme un chant,
La lumière apparaît, soudain elle est intense,
Mes yeux peuvent admirer les rayons du couchant.

(c) 2014 Didier SEHA
(http://levergerdemesecrits.eu)

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