Douce est l’image


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Contradictoire, l’ombre côtoie la lumière
Le gris, accentue les couleurs, les relevant
Ce que nous offres la nature, tel une prière
Est aussi beau que l’amour d’un enfant.

Dieu soleil caché par de gros nuages,
Voudrait réchauffer nos cœurs meurtris,
Et par ses rayons filtrant le paysage,
Il nous apporte l’espoir d’une nouvelle vie.

Au gré des vents, tous nos tourments,
Traits de fusain qui en nous se dessinent
S’envolent et s’effacent en un instant,
Comme les mirages du détroit de Messine.

Nos souvenirs, tels de joyeux troubadours,
D’une tendre mélodie, ils prennent des airs,
Valsant librement sur un océan de velours,
Allant et venant comme le ressac de la mer.

Sur un voilier glissant sur la ligne d’horizon,
Nos esprits voguent aux quatre points cardinaux.
L’important est d’être là et d’écouter tous ces sons,
Qui, doucement, nous entourent comme des animaux.

Pour finalement arriver, en hiver, à bon port,
Subissant les effets de l’horloge du temps,
Celle-là même qui vient nous donner cet essor
D’espoirs et de force que l’être humain attend.

Et si l’amour attend au bout de la jetée,
Comme la terre, en robe de vie, il est habillé,
Il faut alors le protéger, le choyer, le respecter,
Pour l’offrir à nos enfants sans l’avoir bousillé.

(c) 2008 Didier SEHA

(http://poemier.seha.be)

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Photo d’une peinture de Jose Roosevelt

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