La porte.


Plus jamais, tu ne te souviendras,
Du flash quand la porte s’ouvrit,
De ces nuits courtes, cahin-caha,
Des moutons, nous avons tant ris.

Tu ne te souviendras pas,
De cette danseuse orientale.
J’ai glissé un peu contre toi,
Dans tes bras, je n’ai pas mal.

Tu ne te souviendras pas,
De mon visage, de mon nom,
De mes poèmes inspirés par toi,
Que tu les trouvais si mignons.

Tu ne te souviendras pas,
De mes baisers enflammés.
Et puis cette première fois,
Où nos corps se sont enlacés.

Tu ne te souviendras pas,
De ce dimanche tout guitares,
Rencontrer les tiens, quel émoi,
J’aimais déjà ta bande de fêtards.

Tu ne te souviendras pas,
Du vent, du froid sur la plage,
De ces silences, de notre émoi,
Quand se mêlaient nos visages.

L’amour nous menait en voyage,
Sur la Seine, nous avons navigués.
Sur les quais, une nuit sans nuages,
Dans tes yeux, je me suis noyé.

L’ Amour nous menait en voyage,
Nos cœurs réunis, médiévale cité,
Qu’il fût merveilleux le naufrage,
Quand, dans tes bras, j’ai chaviré.

Passent les jours, file le temps,
Lentement s’égrènent les calendriers,
Brûlent les étés, soufflent les vents,
Moi, je ne peux rien oublier.

Ce soir, je suis un Robinson Crusoé.
Sur une île déserte,  j’ai échoué.
A chaque regard vers le ciel étoilé
Je verrai ton visage qui me souriait.

J’attends sur la plage déserte,
Et je vis le creux du passé,
Je laisse ma porte entrouverte,
Reviens, nous pourrons la fermer.

Et être heureux jusqu’à l’éternité …
Je t’aimais !  Pas le droit de te le prouver.

(c) 2011 Didier SEHA
(http://poemier.seha.be)

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