Le cœur sur la banquise


Les jours ensoleillés de notre vie se meurent.
Je me cherche et ne voudrais plus être latent.
Pourtant, malgré moi, mes tristesses, mes pleurs,
Même bien cachés, demain seront encore présents.

Les sanglots retenus, font trembler ta voix
Tu as peur et tu crains mon départ soudain.
En toi ce besoin d’être toujours avec moi
Tu t’accroches en me retenant par la main.

Mon tendre amour pour toi qui s’enfuit,
Comme une feuille emportée par le vent,
N’a pas d’endroit où se reposer pour la nuit,
Personne d’autre que toi pour m’aimer autant.

Tu te retiens de me prendre dans tes bras
Tu attends, impatiente, ma décision.
Tes larmes retenues et ton regard bas.
Rendent encore plus fortes mes émotions.

Qui de mon cœur ou de la raison,
Dois-je écouter, pour éviter tes larmes ?
Même si je suis étouffé par ta passion,
C’est elle aussi qui le soir me désarme.

La tête dans le brouillard, loin des nuages,
Mon âme s’est perdue et se cherche un abri.
Dois-je prendre le large et ne plus être sage,
Ou continuer ensemble et ignorer mes envies?

Ton cœur, perdu, se glace au bord de la banquise,
En attente de jours plus beaux et de nuits étoilées.
Tu étais convaincue que mon amour est ta terre promise,
Sans moi ta vie est impossible, que nos destins étaient liés.

(c) 2011 Didier SEHA
(http://poemier.seha.be)

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