Rêves et Fantômes.


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Au creux des vagues de nos rêves
Dans le silence de nuits trop brèves
Vivent Elfes, fées et fantômes
Que nous voyions quand nous étions mômes.

Alors que le temps passe comme une éponge
Effaçant les vagues de nos songes
Où vont Elfes, fées et fantôme,
Que nous voyions quand nous étions môme ?

Nous voulions de la vie et du soleil
Qu’aucun de nos jours ne soient pareils
Du Charles Baudelaire qui nous réveille
Que nos âmes rêveuses appareillent.

Où s’en vont les fées abandonnées
Lorsque l’heure du réveil à sonné
Lorsque nos esprits rêveurs appareillent
Finalement nous devenons tous pareils.

Toutes ces étincelles dans nos yeux,
De ces jours qui nous voyaient heureux,
Disparaissent en nous, à petit feu,
Pour faire place à des moments moins joyeux.

Que se passe-t-il dans nos âmes,
Quand s’en est allé la grande dame ?
Que deviennent les rondes et les jeux
Quand un beau matin, on se réveille vieux ?

Notre destin est de finir dans le trou
Et alors, que reste-t-il de nous ?
A part des broutilles et des clous,
Si l’on ne vit que pour des sous !

Le jour où l’on termine dessous,
Que reste-t-il derrière nous
Des souvenirs entourés de flou,
Quand on décroche nos rêves du clou !

(c) 2006 Didier SEHA
Reflection après la mort de mon père le 13.5.2006

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