Jamais loin de toi, de vous


Mon fils

Voilà à quoi je passe nuits et jours
A rêver dans ma tête, côté cours.

Mais ne t’en fais surtout pas,
Ton papa sera toujours là
Tapis dans l’ombre, tel un rat
A tout moment, je serai derrière toi.

Depuis le temps que je te rêvais,
Depuis le temps que je t’inventais.
De ne plus te voir, j’en crèverais
Sans toi, plus rien n’existerais.

Comme ta maman, tu as le plus beau sourire de la terre
Comme elle, tu as le minois qui bouleverse mon univers.
De son regard, tu as l’éclat et la douceur,
De toute les mamans, tu as la meilleure.

Mon fils, mon gosse, mon frangin, mon poteau
Mon petit crapaud, tu me tiens chaud.
J’ai construit ta planète, peuplée d’animaux
Bien planqué au fond de mon cerveau.

Un jeans, une pare de Santiogos
un zomblou, pas trop cradeau
Sans oublier un petit cabot
Voilà, j’ai déjà ton trousseau.

Plus tard, je t’apprendrai p’tet l’argot
On ira au football comme d’autres vont au zoo
Je te filerai mon surain,je te passerai mon couteau,
Tous les deux ce sera bien, tous les deux, ce sera beau.

Puis quand tu iras à l’unif, si jamais t’y vas,
je t’aiderai en info et puis aussi en compta.
Peut-être aussi que la penne tu porteras
Et que comme moi, tu guindailleras.

Mais en attendant, marche près de maman,
Vas pas t’éloigner, pars pas en courant.
Car elle aussi a besoin de son petit enfant.
Car elle aussi t’aime à tous vents.

(c) 1997 Didier SEHA

(http://poemier.seha.be)

Mon fils

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