Elle, Sa belle Dame

Chaque jour jusqu’à la fin de sa vie
Il se souviendra d’elle,Sa belle Dame
Chaque jour jusqu’à la fin de sa vie
De ce qu’elle était pour son âme.

A chaque instant du reste de sa vie,
Il se souviendra de son odeur verveine
A chaque instant du reste de sa vie,
Son parfum embaumera ses joies, ses peines.

Dans chaque respiration, jusqu’à son dernier souffle,
Il se rappellera de tous leurs fous rires qui illuminaient son visage ,
Dans chaque respiration, jusqu’à son dernier souffle
Il se rappellera tous ses moments de bonheur sans ombrage.

A chaque battement de son cœur, jusquau dernier.
Il goûtera la douceur de ses baisers chauds et passionnés
A chaque battement de son cœur, jusquau dernier.
Il revivra l’ embrasement de leurs corps unis et enmeler

A jamais il n’oubliera … qu’elle l’a laissé partir pour éviter d’affronter ses peurs.
Mais jamais il n’avouera … combien elle manque à son cœur.

(c) 2023 Didier SEHA
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Je t’ailais, je t’aile et je t’ailerai

Je l’aimais
Plus, que je ne le pensais.
Je l’aimais.
Mais le mal est fait.
Je l’aimais
Je n’aimerai plus jamais
Je l’aimais
Au-delà de mes 60 balais.

Je l’aimais,
Sans ailes, plus jamais je ne volerai
Je l’aimais
Même les papillons m’ont laissés
Je l’aimais
Sur nos joues, les larmes ont coulés
Je l’aimais
Nos cœurs se sont déchirés

Je l’aime
Sombrant lentement dans l’obscurité,
Je l’aime
Dans mon monde, elle n’a voulu entrer,
Je l’aime
Dans son monde, je me suis ennuyé.
Je l’aime
Seules les montagnes ne peuvent se rencontrer.

Je l’aime
A ses côtés, je ne pouvais que rêver,
je l’aime
Moments de caresses prolongés,
je l’aime
Gestes douceurs lentement dirigés,
je l’aime
Inaccessible complicité.

Je l’aimerai
Mes envies d’elle, elle ne les a pas comblées,
Je l’aimerai
Mes envies d’elle, elle les a créés.
Je l’aimerai
Mes envies d’ailes, ensemble nous envoler,
Je l’aimerai
En manque de son amour immaculé.

Je l’aimerai
Son sourire dans la brume disparaît.
Je l’aimerai
Incompris, j’erre sur cette terre, défait,
Je l’aimerai
Condamné à vivre dans les regrets.
Je l’aimerai
Sa place est dans mon cœur désormais

(c) 2023 Didier Seha
(https://levergerdemesecrits.eu/poemier)

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Si tu avais voulu

J’aurais pu, si tu avais voulu.
Passer le reste de ma vie à tes côtés
J’aurais pu, si tu avais voulu,
Te rendre heureuse pour l’éternité.

J’aurais pu, si tu avais voulu.
T’offrir des nuits intenses et magiques
J’aurais pu, si tu avais voulu.
T’apprendre les massages tantriques.

J’aurais pu, si tu avais voulu.
Te faire découvrir des plaisirs insoupçonnés
J’aurais pu, si tu avais voulu,
T’emmener là ou tu n’aurais pu l’ imaginer.

J’aurais pu, si tu avais voulu.
Satisfaire tes envies les plus secrètes
J’aurais pu, si tu avais voulu.
Célébrer notre union parfaite.

Nous aurions pu, si tu avais voulu,
Partager un bonheur incommensurable
Nous aurions pu, si tu avais voulu,
Vivre plus de moments inoubliables.

Nous aurions pu, mais tu n’as pas voulu,
A mon côté sombre, faire confiance
Nous aurions pu, mais tu n’as pas voulu,
Vivre de consensuelles experiences.

Nous aurions pu, mais tu n’as pas voulu
Passer au delà des clichés erronés
Nous aurions pu, mais tu n’as pas voulu
Voir ma souffrance lentement me consumer.

Nous aurions pu, mais tu n’as pas voulu
M’accepter et me voir tel que je suis né
Tu aurais pu, mais je n’ai pas voulu
Te forcer dans le choix de m’accompagner.

J’aurais pu, tu aurais pu, nous aurions pu
Mais la vie ne se vit pas au conditionnel,
Le présent bien cruel a mis mes sentiments à nu,
Car mon cœur t’aimera toujours d’un amour inconditionnel.

(c) 2023 Didier SEHA
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Aimer l’Amour


Aimer. D’amour ou d’amitié.
Aimer. Comme si c’était son enfant
Aimer. Sans pouvoir se toucher
Mais Aimer, tout simplement.

L’ Amour est un sentiment complexe
Ce n’est pas juste donné à l’Homme
L’ Amour n’est pas qu’une histoire de sexe
Même les cétacés s’y adonnent

Aimer à en perdre la raison,
Aimer sans soleil, en silence
Aimer intensément avec passion,
Mais Aimer depuis son enfance.

L’ Amour se construit doucement
Il surgit quand on ne l’attendait plus
L’ Amour se fait entre deux aimants
Il n’a pas d’âge pour aimer à corp perdu.

Aimer, dans le froid de la solitude,
Aimer, pour ne pas perdre cette habitude
Aimer, après qu’elle s’en est allée
Mais aimer comme un fou à lier.

L’Amour, quand il nous prend la main
Nous offre de merveilleux lendemains
L’ Amour quand il disparaît soudain
Nous condamne à vivre en orphelin.

(c) 2023 Didier SEHA

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Le regard miroir

« Tes yeux ne trompent pas,
J’y perçois ce que tu ne dis pas. »
Me dit-elle sans gênes, sans rougir.

« Dans leurs reflets, se dessinent tes mains
Caressant encore la courbe de mes reins. »
Y trouve-t-elle un quelconque plaisir ?

« Enserre-moi fermement la taille fine
Ou les lobes de mes fesses opalines »
Sur ses lèvres, un coquin sourire.

« Brillant, sous les reflets imaginés,
De ce qui leurs restent encore cachés. »
Son regard, tel un soleil s’est mit à luir.

« Je n’y suis que la métonymie de moi
De ce Tout qui te met, dis-tu, en émoi ».
Elle a découvert mes plus secrets désirs.

(c) 2023 Didier SEHA
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L’Absence


Couché dans l’herbe, le regard dans le ciel étoilé,
Je scrute cet univers pareil au vide de ma vie
Tant de planètes et pourtant si esseulé.
Tu étais mon soleil, ma chaleur dans la nuit.

Il n’y a plus ton sourire contre mon cœur,
Ni tes yeux émeraudes pour calmer ses douleurs
Tes mains, qui me caressaient avec douceur.
M’offraient cette énergie, me protégeant de mes peurs.

Au plus profond de mon être, grande est ma tristesse !
En cet instant, de ne pouvoir te serrer dans mes bras.
Ni, de mes lèvres, t’offrir mes plus belles caresses.
Soufflés avec délicatesse mes mots tendres et délicats.

L’échange de nos âmes larmoyantes dans cet enfer,
Mes larmes qui s’envolent vers ton cœur en or
Atteindront-elles, un jour, ma belle destinataire
Ou s’écraseront-elles aux portes de ton château fort.

Sur mon visage, je souris en pensant à tes émois
Quand, frémissante, tu t’offrais avec timidité
Pourrais-je un jour te refaire pleurer de joie,
Ou devrais-je, de la solitude, me contenter ?

(c) 2023 Didier SEHA
http://www.levergerdemesecrits.eu

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Comment te dire adieu


C’était une histoire d’Amour,
Une Symphonie inachevée.
Je te chanterais Gainsbourg,
Te dire que je m’en vais.

Dans l’âtre, il restent les braises
De notre feu qui lentement s’éteint.
Alors, je danse une javanaise,
Sur mes désirs lointains.

L’amour à un goût amer,
Lorsqu’il n’est plus à l’unisson.
Quand à la voile, il quitte la terre?
Il goûte tel un zeste de citron.

Fini les talons hauts et dessous chics,
Le passé, non plus, ne reviendra pas.
Mon côté sombre, en manque d’érotique…
Les parcours sans fautes n’existent pas.

Comme des sucettes à l’anis,
En silence, les sentiments se barrent
Pour se fondre dans l’oubli,
Un peu comme l’ami Gainsbar.

Sans vouloir faire de jeux de mots
Je sais que je vais t’écorcher, petite.
Usant de ma plume, à la Rimbaud,
Tristesse d’un Love on the beat.

Les Amours perdus
Par les rêves déçus
Mon coeur ne bat plus,
Tu m’aimes . . . moi non plus.

(c) 2023 Didier Seha
(https://levergerdemesecrits.eu/Poemier)

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Et si ce n’était qu’un rêve ?


Je me souviens de ces soirées..
La lune, dans le ciel étoilé.
Je me sentais seul ces soirs la
Car bien sur, tu n’étais pas là

Seul avec mon désir de toi
qui dormait tout au fond de moi,
mais peu à peu montait l’envie
de ton corps et de ses folies.

Et puis soudain je n’en peux plus.
Sur le lit, je suis presque nu,
J’écarte les pends de mon peignoir
Et me caresse dans le noir

au son des notes nostalgiques
d’un super slow , c’est magique !
Je t’imagine venant vers moi
Et te regarde , oui c’est bien toi .

Ton sourire est si craquant !
Tu tends les mains , c’est si troublant
Tu me dis «Viens » tout doucement,
C’est ce que tout mon corps attend.

Alors mes doigts bougent plus vite
Et répondent ensemble à l’invite
c’est tout mon corps qui s’abandonne
mais c’est mon cœur que je te donne

Mes mains parcourent tes vallées
Tes courbes , tes monts les plus secrets
Mes mains ne sont plus vraiment sages
Visitant mes mers et mes plages .

J’investis ta fente secrète
Là ou j’aimais poser la tête
J’en connais bien tous les recoins
Et les visite un par un

Puis vaincu de désirs brûlants,
retenus depuis trop longtemps,
J’explose en râles de plaisir,
Et dans de merveilleux soupirs …

Rêve cassé, Rêve brisé, Rêve insensés, Rêve éveillé
Mais qu’est ce qu’un homme qui ne sais plus rêver ?

(c) 2023 Didier SEHA

(https://www.levergerdemesecrits.eu/Poemier)

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Vie

C’est donc ça la vie !
Un battement d’aile de papillon,
Ou un battement de cil, Vie
De rêve, ou de vagabond.

C’est pas facile la vie,
Le temps qui passe comme un éclair,
A peine né, on a déjà vieilli.
C’est juste un moment éphémère.

Trop occupé à construire nos lendemains,
On oublie de vivre le présent, cet exclu.
Ne pensant qu’à ce qu’on fera demain,
Mais le temps perdu, ne se rattrape plus.

On oublie de profiter d’un joli sourire.
Ou d’un regard rempli de tendresse.
Dans les petites choses, il y a du plaisir
Qu’il faut savourer le temps d’une carresse.

On nous vole des instants précieux,
Aveuglé, par l’ambition de l’avenir
Nul n’en a conscience, sauf les vieux
Qui dans leur cécité voient la mort venir.

Alors c’est ça la mort ?
Disparaître dans un dernier souffle,
Partir rejoindre un autre port.
Et laisser seules ses pantoufles.

on ne meurt pas, on part en voyage,
Et même si c’est le dernier train
Chantez la vie, sur tous les rivages
Et faites la fête avec entrain.

Car même si on n’existe plus,
Finir en tas de blanche poussière
Faire partie de cette foule de disparu
Pour finir dans une dernière bière.

On continue a exister, dans vos pensées
On n’est plus là ou l’on était hier
Mais on est là où vous vous trouvez.
Ames invisibles, âmes stelaires.

Adieu enfants , parents et amis,
On arrive au bout du chemin de nos vies
On vous aime, mais voilà c’est fini.
La Pomme est tombée sur l’herbe jaunie.



(c) 2023 Didier SEHA
(https://www.levergerdemesecrits.eu/Poemier)
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Gambettes

Madame, je l’avoue sans détour,
Je suis fou de bien vos atours.
Surtout de vos magnifiques gambettes,
A peine couvertent d’une courte nuisette.

Elles prolongent votre corps
Elles embellissent mon decor.
Elles sont lisses et soyeuses
Sous mes mains cajoleuses.

Je vous admire des pieds au bassin
De mes yeux enchantés par ce dessin
Vos courbes Oh combien attirantes
Rendent mes pensées plus ardantes.

Je vous convoite de haut en bas,
Vous êtes source d’un intense émoi.
Je vous dévore de bas en haut,
Sur le chemin de votre intime halot.

Perchée sur vos talons aiguilles
Ondulante comme une anguille,
Vous évoluer en toute sensualité
Vous dévoilant en toute simplicité.

Orné de nylon et de dentelles,
Je devine un joli porte jarretelle.
Décoration un brin provocante ,
j’avoue, je vous trouve craquante.

Hypnotisé, je ne peux fermer les yeux,
Mon regard étincelle de mille feux,
Non dissimulé, en moi monte ce désir,
De répondre à votre invitation aux plaisirs.


(c) 2023 Didier SEHA
(https://www.levergerdemesecrits.eu/Poemier)
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