Au Lounge bar

Bruxelles, un bar lounge, M…. disons
Cadres et lustres dorés, hauts plafonds
Lourdes tentures bordeaux foncé
Un imposant piano sur lequel jouer

Bougies pour seul éclairage,
Romantisme à l’étalage.
Le décor est planté
Le jeu peu commencer.

Il lui a ordonné de l’ignorer
Dans le fauteuil en face aller s’installer
Nue sous sa robe d’été légère
Elle devra l’aguicher, ce voyeur pervers

Jambes croisées, bas qui crissent,
Jambes décroisées, vue sur son pubis
Une main qui glisse, caresse le bout d’un sein dévoilé
L’autre qui descent à la recherche du bouton gonflé.

Son regard de braise, yeux dans les yeux,
Entourés de ses gens, aveuglent à ce jeu,
Et pourtant seuls dans cet espace tamisé
Ils s’enflamment mutuellement, excités, grisés.

Un verre délicatement, porté à ses lèvres rouges,
Elle boit doucement, coule une goutte de vin rouge.
Sa langue glisse entre ses lèvres entrouvertes,
Alors que sa main glisse entre ses cuisses offerte.

Ce petit jeu aussi érotique que discret s’éternise,
Leurs envies et leurs désirs mutuelles s’attisent
N’y tenant plus, Il se lève, s’approche d’elle
Elle lui sourit, et dévoile son porte jarretelle.

A son tour, Il s’assied au plus près d’elle,
Posant sa main sous sa robe de dentelle.
Une bosse sous la ceinture trahi son excitation
En remontant pour toucher son petit bouton.

Il s’approche encore et lui murmure à oreille,
« Ce soir, tu es aussi belle que sensuelle »,
« Tu mouilles, je vais te butiner tel une abeille.
 » Viens, j’ai réservé une chambre à l’hotel »



(c) 2023 Didier SEHA
(https://www.levergerdemesecrits.eu/Poemier)
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