Aux portes du soleil


Lorsque beauté rime avec été,
Assis en bord d’une terrasse,
A l’afût comme un rapace,
Je prends du plaisir à mater.

Entre ballet de jupes alléchantes
Et jambes nues bien montées,
Mes yeux se régalent à volonté
De ces dames un peu provocantes.

Je matte, j’observe, je gouine.
Sagement j’admire leur féminité
Qu’elles dévoilent en toute impunité,
Rafraîchissante comme une bruine.

Petites robes échancrées et légères
Que porte aussi mon amour en été
Révèlent au monde sa sensualité.
A ses côtés, je me sens bien fier.

Je plein ces hommes, qui d’elle se languissent,
Qui la désire peut-être dans leur perversité,
Au lieu de simplement l’admirer, la contempler,
Sans que leurs virilités, d’envies ne se hérissent.

Quel mal y-a-t-il a déshabillé du regard
Ces jolies créatures qui nous ensorcellent ?
Lorsque dans mon cœur il n’y a qu’elle,
Et que je la contemple tel une œuvre d’art !

(c) 2009 Didier SEHA
(http://poemier.seha.be)

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