Déductions amoureuses

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Par la peur de te perdre, et de ne plus te voir,
Par ce monde insensé qui grouille dans ma tête,
Par ces nuits sans sommeil, où la folie me guette,
Où le doute m’effleure, étend mon cœur de noir;

J’en déduis que je t’aime …

 

Par le temps que je prend à ne penser qu’à toi,
Par mes rêves de jour, où tu règne en idole,
Par ton corps désiré, de mon corps qui s’affole
Et l’angoisse à l’idée que tu te jouer de moi;

J’en déduis que je t’aime …

Par la joie qui m’étreint lorsque je t’aperçois,
Par mon souffle coupé et mon sang qui se glace,
Par la désolation qui réduit mon espace,
Et le mal que tu le fais souvent malgré toi;

J’en déduit que je t’aime …

Par la contradiction dans ma tête et dans mon cœur,
Par toutes ces années perdues sans toi, je réalise,
Par tes regards perdus qui parfois me suffisent,
Et me font espérer en des jours meilleurs;

J’en déduis que je t’aime …

Par l’idée que la fin pourrait être un début,
Par mes joies éventrées par ton indifférence,
Par les mots d’Amour qui restent en souffrance,
Puisque de te les dire m’est parfois interdit;

J’en déduit que je t’aime …

Dix ans plus tard, je te regarde toujours,
Nos vies se sont réunies, enfin.
Nous avons unis nos destins.
Et ce que j’épprouve, c’est de l’amour;

Tu peux en déduire que je t’aime.

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(c) 1998 – 2008 Didier SEHA
(http://poemier.seha.be)

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