Je t’ailais, je t’aile et je t’ailerai

Je l’aimais
Plus, que je ne le pensais.
Je l’aimais.
Mais le mal est fait.
Je l’aimais
Je n’aimerai plus jamais
Je l’aimais
Au-delà de mes 60 balais.

Je l’aimais,
Sans ailes, plus jamais je ne volerai
Je l’aimais
Même les papillons m’ont laissés
Je l’aimais
Sur nos joues, les larmes ont coulés
Je l’aimais
Nos cœurs se sont déchirés

Je l’aime
Sombrant lentement dans l’obscurité,
Je l’aime
Dans mon monde, elle n’a voulu entrer,
Je l’aime
Dans son monde, je me suis ennuyé.
Je l’aime
Seules les montagnes ne peuvent se rencontrer.

Je l’aime
A ses côtés, je ne pouvais que rêver,
je l’aime
Moments de caresses prolongés,
je l’aime
Gestes douceurs lentement dirigés,
je l’aime
Inaccessible complicité.

Je l’aimerai
Mes envies d’elle, elle ne les a pas comblées,
Je l’aimerai
Mes envies d’elle, elle les a créés.
Je l’aimerai
Mes envies d’ailes, ensemble nous envoler,
Je l’aimerai
En manque de son amour immaculé.

Je l’aimerai
Son sourire dans la brume disparaît.
Je l’aimerai
Incompris, j’erre sur cette terre, défait,
Je l’aimerai
Condamné à vivre dans les regrets.
Je l’aimerai
Sa place est dans mon cœur désormais

(c) 2023 Didier Seha
(https://levergerdemesecrits.eu/poemier)

texte protégé par Copyright

texte protégé par Copyright

 

Ce contenu a été publié dans Pommes d'Amour. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *