L’Amour maladif.


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Il est une maladie
Qui pourri la vie.
Une sale bête sauvage,
Polluant nos rivages.

Elle est en liberté,
Toujours prête à griffer.
Lacérant nos entrailles,
Destructrice d’épousailles.

Elle bouscule nos pensées,
Où haïr est proche d’aimer.
Les choses deviennent difformes,
Un rien devient alors énorme.

L’angoisse, l’amertume, la rage
Nous envahissent sans relâche.
Tout est dévasté après son passage,
Comme meurent les vagues sur la plage.

Elle nous fait profondément mal,
Se comporte comme un crotal.
Insidueuse, elle est brutale,
Sa morssure est toujours fatale.

Plantant un poignard en plein coeur,
Elle provoque une infernale douleur,
C’est alors que tout perd ses couleurs,
Pour que s’envole la colombe du bonheur.

Joelière sadique est sa profession,
Elle isole et fait perdre la raison.
Comment ne pas terminer dans cette prison,
Entrave vicieuse à la liberté d’expression.

Ses victimes sont des êtres trop aimés,
Mais aussi ceux qui ne peuvent laisser,
Un peu d’espace à la croissance de l’amour,
Et le priver d’air, le tuant pour toujours.

Il n’existe alors plus que cette jalousie,
Méchante, triste et noire comme la pluie.
Souffrance crussifiant l’espoire de vie,
Je le jure, à jamais elle sera mon ennemie.

(c) 2007 Didier SEHA

(http://poemier.seha.be)

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