Quand les chemins divergent


Mes larmes étouffent mes silences en feu,
La braise de ma douleur blanchit peu à peu.
Elle s’éteint face à cette eau qui perle mes yeux,
Larmes aux quelles d’un revers de main, je dis adieu.

Je m’empare de mon stylo et je me remet à l’écriture,
Cela m’aide à supporter le jamais de notre futur,
Qui, pourtant, était remplis de sentiments si forts.
Je dois maintenant accepter la séparation de nos corps.

Je me rend compte que finalement je l’ai perdue,
Je réalise très bien, qu’elle ne reviendra plus.
Je ne sais pas si au fond de moi je vais l’accepter,
Qu’importe, je décide de me relever et de continuer.

Jamais je ne pourrais l’oublier. Ca me serait impossible.
Seul, je fais face à cette douleur à qui je sers de cible,
Loin de moi désormais, heureuse avec lui, elle va vivre.
Fini nos faces à faces, je dois apprendre à survivre.

Je vogue dans mes souvenirs et revois son regard rempli d’étoiles,
Alors que le mien est, une fois de plus, recouvert d’un triste voile,
Mon corps est fatigué, mon cœur est lourd sous le poids de mes maux,
A vouloir trop décrire la souffrance, je ne trouve plus les mots.

Il me faut donc en trouver d’autres, encore plus forts.
Ecrire une nouvelle histoire, dans un autre château fort.
Trouver une princesse qui embrassera le vieux crapaud.
Et redevenir ce prince charmant, au regard bleu et chaud.

(c) 2012 Didier SEHA

(http://poemier.seha.be)

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